Syndicat mixte des bassins versants de la rivière Ecole,
du ru de la Mare-aux-Evées et de leurs Affluents

L’hydromètre stagnant, discret mais efficace en surface

Fiche d’identité de l’hydromètre stagnant

Famille : Hydrometridae

Nom : Hydrometra stagnorum

Autres noms : Hydromètre des étangs, Punaise aiguille

 

Description de l’hydromètre stagnant

La taille est comprise entre 9 et 13 mm. Le corps est fin et très allongé, de couleur brun noirâtre.

La tête est très allongée avec des yeux globuleux plus proches du thorax que de l’appendice buccal (la partie de la tête située devant les yeux est environ deux fois plus longue que la partie postérieure). Elle porte deux longues antennes filiformes.

Les trois paires de pattes sont longues, grêles et articulées en trois segments.

On peut observer un polymorphisme, c’est-à-dire la présence de formes différentes dans la même espèce. Généralement, les individus ont de petites ailes mais parfois, ils ont de grandes ailes.

L’hydromètre marche lentement à la surface de l’eau grâce à un revêtement de courts poils denses et hydrofuges sur le corps, plus spécialement sur la face ventrale.

 

Biotope de l’hydromètre stagnant

L’hydromètre stagnant vit à la surface des eaux dormantes. Il se tient sur le bord des eaux douces et marche lentement sur les pierres, les lentilles d’eau, les sphaignes, les herbes flottantes et, à l’occasion, sur l’eau.

 

Que mange l’hydromètre stagnant ?

L’hydromètre stagnant fait partie de la famille des punaises. C’est donc un insecte piqueur-suceur muni d’un long rostre qui lui sert à percer ses proies, sans les maintenir à l’aide de ses pattes antérieures à la différence d’autres punaise aquatiques telles que la nèpe ou la ranatre.

Prédateur ou détritivore, il se nourrit de petites proies souvent mortes ou mourantes à la surface de l’eau comme des moucherons, insectes, alevins ou têtards morts… Comme le gerris, il évolue en marchant sur l’eau sans se mouiller les pattes et s’y nourrit, mais il peut tout aussi bien se déplacer et chasser sur la terre ferme, les roches et les berges environnantes. 

 

Reproduction de l’hydromètre stagnant

Les individus mâles et femelles sont très ressemblants.

L’accouplement a lieu à la fin de l’hiver et au printemps. La fécondation est interne.

Les œufs de forme allongée sont fixés au substrat par un petit disque. Pondus isolément, d’une taille d’un millimètre, ils sont opaques et de couleur grisâtre. Leur surface est parcourue de crêtes et de dépressions longitudinales.

Les larves qui en sortent ressemblent aux adultes, ont le même mode de vie et atteignent leur taille définitive à l’âge de deux mois. Comme tous les Hétéroptères, les larves de l’hydromètre subissent cinq mues successives pour atteindre le stade adulte.

 

Rédacteur : Mathieu Kokot

Sources :

  • Wikipédia
  • Doris

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L'hydromètre stagnant se nourrissant d'une proie en surface (©Wikipédia).

Détail de la tête (©Doris).

L'hydromètre stagnant se déplaçant sur les végétaux de surface (©Doris).

Des hydromètres se nourrissant d'une libellule en surface (©Doris).

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