Syndicat mixte des bassins versants de la rivière Ecole,
du ru de la Mare-aux-Evées et de leurs Affluents

La notonecte, la tête à l’envers

Fiche d’identité de la notonecte

Famille : Notonectidae

Nom : Notonecta glauca

Autres noms : Notonecte glauque, Punaise d’eau, Abeille d’eau

 

Description de la notonecte

La notonecte est un insecte hétéroptère (yeux composés, présence de fourreaux alaires chez la larve adulte, absence de cerques à l’extrémité abdominale, rostre piqueur comme pièces buccales) hydrocorise (à antennes réduites et peu visibles).

L’adulte possède deux paires d’ailes, dont la première, l’aile antérieure, est en partie durcie et forme un hémélytre (les élytres c’est à dire les ailes supérieures, ne sont cornées ou coriaces qu’à la base). La tête, enchâssée dans le thorax, porte 2 grands yeux noirs.

La notonecte présente un hémélytre (élytres ne sont cornés ou coriaces qu’à la base) brun clair avec un triangle noir sur le dos et des parties couleur vert d’eau. La paire de pattes postérieure, beaucoup plus longue que les deux autres paires, est munie de soies natatoires.

Elle atteint une taille de 13 à 15 mm et nage sur le dos en agitant ses pattes postérieures comme des rames et vient respirer en surface.

C’est un des insectes dulcicoles (vivant dans les eaux douces) les plus communs d’Europe.

 

Biotope de la notonecte

La notonecte vit dans les eaux dormantes (étangs, mares à fond vaseux) ou les cours d’eau à faible courantes.

Elle nage et se repose sur son dos (d’où leur nom tiré du grec ancien νῶτος, nôtos « dos » et νηκτός, nêktos « nageant ») et évolue sous la surface de l’eau. Elle est en effet capable, en tirant parti du phénomène de tension superficielle de l’eau de plaquer le bas de son abdomen et ses pattes avant sous la surface, alors que ses pattes arrières rame comme des pagaies.

 

Que mange la notonecte ?

La notonecte fait partie des punaises. C’est donc un insecte piqueur-suceur muni d’un rostre acéré et puissant. Les pattes antérieures servent à maintenir la proie, le temps de porter l’estocade.

Excellente nageuse, la notonecte poursuit et capture des vers, des larves, d’autres insectes, de petits têtards et à l’occasion de jeunes poissons. La puissance de son rostre lui permet de s’attaquer à des proies comparativement de grande taille (par exemple : des criquets).

Son comportement de chasse peut être divisé en trois séquences, chacune étant évoquée par des stimuli différents :

  • l’approche de la proie provoquée par des stimuli vibratoires ;
  • le saut, la capture de la proie par des stimuli optiques ;
  • la piqûre finale par des stimuli tactiles.

 

Reproduction de la notonecte

Les sexes sont séparés, mais très comparables. L’accouplement a lieu à la fin de l’hiver et au début du printemps. La femelle insère ses nombreux œufs aux trois-quarts et obliquement dans les tiges des plantes aquatiques. Les nymphes qui en sortent ressemblent aux adultes, ont le même mode de vie et atteignent leur taille définitive à l’âge de deux mois (entre juin et septembre). Comme tous les insectes hétéroptères, les larves de notonecte subissent cinq mues successives pour atteindre le stade adulte. Les adultes hivernent, se reproduisent dès le printemps suivant et meurent pendant l’été, souvent parasités par des champignons.

Lorsqu’elles veulent coloniser d’autres mares, les notonectes se retournent dans l’eau, percent la surface avec leur dos, déploient leurs ailes et décollent. Leur vol produit un vrombissement audible.

 

Divers biologie

La notonecte est, à l’occasion, la proie d’autres prédateurs aquatiques comme les népidés, les grosses larves d’odonates et certains oiseaux aquatiques. Elle est rarement au menu des poissons.

La notonecte peut piquer douloureusement, d’où le surnom d’ “abeille d’eau” qui lui est parfois donné.

Sa respiration est aérienne. La notonecte pique la pointe de son abdomen à travers la surface de l’eau. Les fins poils hydrofuges qui garnissent le ventre et sous les hémélytres (ailes antérieures) conservent sa réserve d’air.

A sec, elle se traine péniblement ou sautille maladroitement. En revanche, elle vole avec beaucoup d’aisance.

Pendant la période hivernale, elle reprend plus ou moins ses activités dès que la température s’adoucit. Il n’est pas rare d’apercevoir, sous la glace fondante d’une pièce d’eau, des notonectes se déplacer.

 

Rédacteur : Mathieu Kokot

Sources :

  • Wikipédia
  • Encyclopédie de la nature de Bourgogne-Franche-Comté
  • Données d’Observations pour la Reconnaissance et l’Identification de la faune et la flore Subaquatiques

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Notonecte glauque dans son biotope, vue sous la surface de l'eau (©Wikipédia).

Notonecte glauque dans son biotope, vue depuis la surface de l'eau (©Visioflora).

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