Syndicat mixte des bassins versants de la rivière Ecole,
du ru de la Mare-aux-Evées et de leurs Affluents

L’anodonte des étangs, un excellent filtre à eau

Fiche d’identité de l’anodonte des étangs

Famille : Unionidae

Nom : Anodonta cygnea

Autre nom : Anodonte des cygnes, Mulette des cygnes, Anodonte des lacs, Moule d’eau douce

Statuts de protection :

  • au niveau mondiale, l’anodonte des étangs est inscrite sur la liste rouge de l’UICN, depuis novembre 2012, en tant que préoccupation mineure;
  • au niveau européen, l’anodonte des étangs est inscrite sur la liste rouge de l’UICN, depuis 2012, en tant qu’espèce quasi menacée.

 

Description de l’anodonte des étangs

L’anodonte des étangs est une espèce de mollusque, de grande taille, assez commune. Sa coquille présente une longueur de 95 à 200 mm et une hauteur de 60 à 120 mm. Son épaisseur est comprise entre 30 et 60 mm, avec des valves à parois fines.

La coquille possède un côté assez pointu. La charnière, fine, à bord droit, ne possède ni dents, ni lamelles. L’animal vit et se déplace au fond de l’eau grâce à un pied unique, en laissant ses traces caractéristiques, bien visibles en plongée.

Enfoncé dans la vase, l’animal entrouvre sa coquille et laisse passer ses siphons respiratoires.

 

Biotope de l’anodonte des étangs

Ce mollusque vit sur la vase et les gravières de fond d’étendues d’eau stagnantes ou à faible courant.

 

Que mange l’anodonte des étangs ?

Elle se nourrit des particules organiques en suspension dans l’eau, qu’elle filtre en aspirant puis rejetant de grandes quantités d’eau, jusqu’à 50 l par jour. Elle participe ainsi à la purification de l’eau.

 

Reproduction de l’anodonte des étangs

L’anodonte est hermaphrodite.

Les moules d’eau douce ont besoin des poissons pour se reproduire. Les œufs, environ 50000, éclosent entre les branchies puis sont expulsés par les siphons. Les jeunes larves sont gobées par les poissons et se fixent, par les valves munies de crochets, à leurs branchies où elles s’enkystent et se transforment lentement. Après plusieurs mois, quand la jeune moule a atteint la taille d’un centimètre, elle se détache du poisson et tombe au fond de l’eau.

 

Divers biologie

Filtrant l’eau douce, ces grosses moules participent au maintien d’une certaine limpidité du milieu, elles favorisent l’épuration de l’eau. Elles peuvent cependant survivre plusieurs mois dans la vase en cas d’assèchement du plan d’eau.

Les anodontes comptent aussi parmi les premières touchées par une éventuelle pollution.

On rencontre souvent des coquilles cassées le long des berges des étangs car les rats musqués (Ondatra zibethicus) les mettent à leur menu.

 

Rédacteur : Mathieu Kokot

Sources :

  • Muséum National d’Histoire Naturelle
  • Wikipédia
  • Données d’Observations pour la Reconnaissance et l’Identification de la faune et la flore Subaquatiques

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Anodonte des étangs dans son biotope (©Doris).

Anodontes des étangs (©Wikipédia).

Anodonte des étangs, cachée sous les algues (©Doris).

Anodonte des étangs dans son biotope (©Doris).

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