Le corps est long et cylindrique avec une bouche terminale à grosses lèvres dirigée vers le haut. La grosse tête a un front plat. Les écailles grandes et bordées de noir, lui donnent un aspect réticulé.
Le dos et la partie supérieure de la tête sont de couleur gris-vert à brun. Les flancs ont des reflets argentés voire dorés. Le ventre est blanchâtre.
Sa taille est généralement entre 10 et 30 cm mais ce poisson peut atteindre une longueur maximum de 60 cm pour un poids de 4 kg et un âge de près de 20 ans.
Le chevaine est un poisson d’eau courante mais il est aussi présent en lacs. Il vit généralement près de la surface en été alors qu’il descend sur le fond en hiver. Souvent en grands bancs quand il est jeune, il devient solitaire à l’âge adulte. Il pénètre occasionnellement en eau saumâtre.
Le chevaine se nourrit de toutes sortes d’insectes aériens et aquatiques, de vers, de mollusques, d’œufs, de plantes, de graines. En vieillissant, il se nourrit plutôt d’alevins de truite, de vairons, de grenouilles, etc. Il se nourrit toute l’année (pas d’hibernation).
Le frai se déroule d’avril à juin, dès que la température de l’eau atteint ou dépasse 15°C. Le chevaine forme des bancs en eau peu profonde. Les mâles portent sur la tête des tubercules de frai : « les boutons de noces ».
Les femelles pondent de 20.000 à 200.000 œufs blanc jaunâtre, d’un diamètre d’environ 2 mm, qui adhèrent aux pierres, aux morceaux de bois ou aux plantes. L’éclosion a lieu après environ une semaine. Les femelles grandissent plus vite que les mâles.
L’hybridation est possible avec la vandoise, le blageon et d’autres cyprinidés.
Peu sensible à la température de l’eau, on le rencontre partout, des eaux fraîches d’altitude aux eaux plus chaudes des estuaires. Il montre une bonne résistance à la pollution.
En juillet 2015, 26 chevaines ont été capturés dans le ru du Rebais, dans le parc du château de Cély.
Il a également a été capturé dans la rivière École à Pringy, dans le parc de la mairie en juin 2019. En octobre 2019, 28 chevaines ont été capturées dans la rivière École, dans le parc de la mairie de Pringy, à l’occasion d’une pêche de sauvegarde.
Rédacteur : Mathieu Kokot
Sources :
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