Fiche descriptive de la bouvière

• Famille : Cyprinidae
• Genre : Rhodeus
• Nom : Rhodeus sericeus
• Autres noms : cyprin amer, rosière
• Longueur : 5 à 8 cm
• Régime : plantes aquatiques, vers, mollusques, larves d’insectes
  
• Période de reproduction : avril à août
  
• Statut de conservation (selon l’UICN) : préoccupation mineure

Description de la bouvière

La bouvière a l’aspect d’un petit rotengle ou d’une petite brème d’une taille maximale de 50 à 70 mm pour un poids de 10 à 15 g.

Gris verdâtre sur le dos, avec des flancs argentés, ce poisson présente une bande bleutée latérale sur la partie postérieure du corps. Le corps est comprimé latéralement et assez élevé. 

Ce petit poisson a une longévité de trois à quatre ans en moyenne.

Biotope de la bouvière

La bouvière est un petit poisson vivant souvent en bancs dans les rivières à courant lent. Elle se trouve parmi les plantes dans des eaux peu profondes. 

La bouvière préfère les eaux calmes des cours inférieurs de rivières, étangs, zones rivulaires, bords de lacs. La présence de mollusques bivalves comme l’anodonte (une moule d’eau douce) est indispensable à sa reproduction.

Que mange la bouvière ?

La bouvière, surtout herbivore, se nourrit de phytoplancton, de débris de végétaux, de plantes et, dans une moindre mesure, de vers, de crustacés, d’insectes et de larves. 

Reproduction de la bouvière

Au printemps, les mâles prennent une coloration rosée et s’ornent de boutons nuptiaux.

La bouvière entretient une relation de parasitisme réciproque avec l’anodonte. C’est un exemple d’interactions durables entre deux espèces :

• à l’aide d’un tube de ponte, la bouvière pond ses œufs dans la moule qui forme un abris parfait où les alevins se nourrissent du sang de celle-ci. Chaque moule peut contenir jusqu’à 14 ou 15 œufs. Les œufs sont bien protégés et oxygénés grâce au courant d’eau créé par la moule. Le territoire proche de la moule choisie pour la ponte, est défendu par le mâle ;
• l’anodonte, ensuite, émet des larves qui s’attachent aux branchies ou à la peau de la bouvière, ou d’autres poissons d’eau douce, et croissent dans un kyste jusqu’à ce qu’ils soient prêts à éclore.

Divers biologie

La raréfaction de la bouvière suit celle des moules d’eau douce sensibles au colmatage des fonds de graviers et à la pollution chimique.

Où a-t-on vu la bouvière ?

La bouvière a été capturée :

• dans le ru du Rebais, dans le parc du château de Cély, en juillet 2015 (1 spécimen) ;
• dans la rivière École, dans le parc de la mairie de Pringy, en juin 2019.

Pour en savoir plus

Pour en apprendre davantage sur la bouvière, consultez ci-dessous la fiche espèce éditée par l’Office Français pour la Biodiversité :

• La bouvière (Rhodeus amarus)

Consultez aussi les ressources internet de nos partenaires

Office Français pour la Biodiversité

Muséum National d’Histoire Naturelle

Fédération pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique de Seine-et-Marne

Fédération pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique de l’Essonne

Pour se sentir comme un poisson dans l’eau…

Reflets d’eau douce

Rédacteur : Mathieu Kokot

Sources :

• Wikipédia
• Données d’Observations pour la Reconnaissance et l’Identification de la faune et la flore Subaquatique
• Fédération pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique de Seine-et-Marne
• Dubost