D’une longueur de 129,2 km, le réseau hydrographique de l’École est composé d’au moins trois types de linéaires :
Pour une large partie amont, le bassin versant de l’École ne présente aucun réseau hydrographique. L’amont semble relativement déconnecté des cours d’eau en termes de fonctionnement hydrologique, tout du moins en surface.
Ce bassin versant est alimenté par la nappe d’eau souterraine de la Beauce. Du fait de sa configuration particulière, l’École possède un débit majoritairement alimenté par des sources et des résurgences et se retrouve ensuite déconnectée de la nappe en raison de son cours artificiel perché à flanc de coteau. Les débits sont donc relativement stables et modérés. Ils sont cependant de plus en plus fortement augmentés par les apports du ruissellement, issus des :
Les cours d’eau du bassin versant sont non domaniaux et présentent la particularité de s’écouler, pour la majorité de leurs linéaires, dans un lit artificiel souvent endigué et perché.
Le réseau hydrographique est simple, avec une rivière principale, l’École, qui prend sa source au Vaudoué et qui conflue avec la Seine à Saint-Fargeau-Ponthierry. Le linéaire total de l’École est estimé à 33,6 km (cours principal et bras secondaires).
L’École reçoit deux affluents principaux :
D’autres apports de débits non négligeables dans la rivière École ont été identifiés dans le cadre de l’étude préalable au premier contrat de bassin (SEGI, 2007), et en particulier les rus et rejets des cressonnières de Milly-la-Forêt et de Moigny-sur-École qui possèdent des débits cumulés importants, ce qui explique en grande partie l’augmentation de débit de l’École dans ce secteur. Les sources du Château de Courances sont également significatives en termes de débit.
Plus en aval, en rive droite, le ru de la Pisserotte (0,6 km), dans le hameau de la Planche, le ru des Guigne-Chêvres (2,4 km) et le ru des Fontaines (2,9 km) à Saint-Sauveur-sur-École, en rive gauche, sont également des petits affluents non négligeables en termes de débit d’apport.
De nombreux fossés sont connectés au réseau hydrographique de l’École et participent à son fonctionnement.
Les fossés ont principalement un usage agricole, permettant d’évacuer les eaux collectées par les réseaux de drainages agricoles. Les secteurs des Vidanges au nord-ouest et de la Plaine de Bière au nord-est sont caractéristiques de cet usage ancien. Ces aménagements ont également permis d’assécher des plaines humides et d’éviter l’inondation des fermes qui y ont été édifiées.
Comme l’atteste l’encaissement naturel de ces linéaires dans les strates successives de limons des plateaux (LP) et des Calcaire de Brie (g1b), les réseaux de fossés de la plaine des Vidanges et de la plaine de Bière ont très probablement été créés par rectification des cours d’eau des têtes de bassins, qu’ils soient permanents ou intermittents, ceci sur de grandes longueurs.
Les linéaires de fossés représentent 23 294 ml, répartis par intercommunalités comme suit :
Le réseau hydrographique de l’École présente également un certain nombre des canaux édifiés dans les parcs des châteaux à des fins paysagères ou pour l’agrément.
Ces aménagements concernent exclusivement l’École et le Rebais. Ils disposent de deux types d’alimentations :
Les prises d’eau en rivière présentent un risque de dégradation de la qualité de l’eau. En effet, les nombreuses pièces d’eau ainsi alimentées constituent souvent des pièges à sédiments ce qui participe à l’eutrophisation du milieu. L’eau restituée au cours d’eau est généralement de moindre qualité.
Les linéaires de canaux et autres aménagements hydrauliques se répartissent par intercommunalités comme indiqué dans le tableau ci-dessous.
Rédacteur : Mathieu KOKOT
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