En 2019 et 2020, le SEMEA a mené un inventaire des zones humides sur le territoire de 33 communes. Conformément à la réglementation et notamment au SAGE de la nappe de Beauce, l’inventaire a permis d’inventorier et caractériser 1 100 hectares de zones humides. Celles-ci représentent seulement 1,89% du territoire du SEMEA, ce qui est très peu.
L’inventaire a pu mettre en évidence que les zones humides du territoire sont essentiellement présentes en milieux forestiers (64%). Subissant moins de pression anthropique, ces milieux sont mieux conservés et préservés.
L’inventaire a montré que les zones humides représentent environ :
Les communes présentant le plus de zones humides sont :
La moitié des zones humides inventoriées sont dans un état non dégradé. Une zone humide non dégradée est une zone humide sans activité particulière, avec une diversité floristique assez importante. Elles se situent majoritairement en milieux forestiers, en zone de tourbières et de marais, secteurs présentant peu ou pas de pression anthropique.
Un quart des zones humides sont dans état dégradé à fortement dégradé (mise en culture, surpâturage ou autres atteintes identifiées impactant fortement le milieu), c’est-à-dire que la zone humide ne peut s’exprimer complétement et remplir toutes ses fonctions (hydrologique, épuratrice, biodiversité…). Cette dégradation est due à la pression et aux activités anthropiques inhérentes à l’usage du sol. Par conséquent, ces zones humides plus ou moins dégradées sont surtout situées dans des prairies ou des terres cultivées.
Cas de Villiers-en-Bière :
- 29% de zones humides non dégradées : Forêts et prairies
- 7% de zones humides partiellement dégradées : Forêts, terres cultivées et prairies
- 64 % de zones humides dégradées à fortement dégradées : Prairies sur-pâturées et terres cultivées
A Villiers-en-Bière, près des deux tiers des zones humides sont fortement dégradées.
Il est important de protéger et restaurer les zones humides car elles remplissent des fonctions essentielles : rôle épuratoire, écologique et un rôle hydrologique important, surtout dans le contexte actuel de réchauffement climatique. Elles jouent notamment un rôle tampon qui :
L’inventaire du SEMEA a mis en évidence une répartition différentes des zones humides selon les bassins versants. Ainsi, la densité des zones humides est bien supérieure dans la plaine de Bière (bassin versant du ru de la Mare-aux-Evées) que dans la vallée de l’École. L’inventaire montre également que la pression anthropique a un impact négatif sur les zones humides.
Dans un objectif de préservation de ces milieux et de leurs fonctions, l’inventaire du SEMEA doit être intégré dans les documents d’urbanisme locaux (plans locaux d’urbanisme des communes et des intercommunalités). Dans ces documents, un zonage et un règlement spécifique doivent être appliqués. Le SEMEA se tient aux cotés des Communes et des Intercommunalités pour intégrer les zones humides à leurs PLU.
Rédacteur : Wylfried AUGER
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