Le SEMEA est chargé de la gestion des cours d’eau et des milieux naturels associés et que l’on appelle zones humides. Selon le code de l’environnement, les zones humides sont des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire, ou dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année » (Art. L.211-1 du code de l’environnement).
Les zones humides sont essentielles au cycle de l’eau et aux équilibres écologiques. Elles sont souvent méconnues et menacées. De nos jours, de nombreuses dégradations pèsent sur ces espaces (imperméabilisation des sols, drainage, pompage, remblais, dépôts sauvages, pollution…).
En France, entre 1940 et 1990, 50% des zones humides ont disparu de nos paysages (Rapport Bernard). Avec elles, de nombreux services écologiques ont disparu, parmi lesquels des bienfaits et avantages participant à la qualité de notre cadre de vie :
Fin 2018, le SEMEA a lancé un inventaire des zones humides à l’échelle de son territoire. Ce travail d’une durée de deux ans permettra d’approfondir les connaissances actuelles de ces milieux. L’étude s’achèvera en fin d’année 2020.
Cette démarche a pour but d’intégrer et de préserver les zones humides identifiées dans les documents d’urbanisme (Plan Local d’Urbanisme – PLU). En parallèle, le SEMEA mettra en place un plan de gestion globale de son territoire, incluant les zones humides prioritaires avec des objectifs de préservation et de restauration.
A terme, ces actions aboutiront à une amélioration de la qualité de l’eau dans les bassins versants de l’École et du ru de la Mare-aux-Evées ainsi qu’une réduction du risque inondation.
L’étude d’inventaire a repris les cartes de pré-localisation réalisées en 2015 par le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) Nappe de Beauce. Il s’agit d’une analyse cartographique et topographique du territoire. Le secteur d’étude a ensuite été prospecté à pied en recherchant deux critères :
Les résultats ont été compilés en cartographies reprenant les localisations des zones humides avérées, le type de milieux, les zones non humides à sol hydromorphe et les pressions constatées.
Le territoire a été sectorisé en trois groupes (cf. cartographie jointe) en fonction de la localisation des communes et des priorités de lancement des PLU. Le dernier groupe sera prospecté d’ici à la fin du premier trimestre 2020.
Rédactrice : Julie PICHOT
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