Les définitions non sourcées proviennent du dictionnaire Larousse.
Aléa : traduit, en un point donné, la probabilité d’occurrence d’un phénomène naturel de nature et d’intensité définies (http://www.irma-grenoble.com).
Aménagements ou ouvrages hydrauliques : les aménagements hydrauliques sont l’ensemble des ouvrages qui permettent soit de stocker provisoirement des écoulements provenant d’un bassin ou d’un sous-bassin (afin d’éviter des débordements de cours d’eau en crue sur le territoire devant être protégé), soit, en matière de protection contre les submersions, le ressuyage de venues d’eau provenant de la mer. Ils sont également soumis aux mêmes exigences que pour les systèmes d’endiguement (https://www.editions-legislatives.fr/competence-gemapi).
Amont : par rapport à un point considéré, partie d’un cours d’eau comprise entre ce point et la source.
Autocurage : capacité d’un milieu à évacuer les sédiments qu’il charrie. La capacité d’autocurage est notamment limitée par les seuils et vannes qui obstruent les écoulements et provoquent des accumulations importantes des sédiments (vases) en amont. L’autocurage empêche le colmatage des fonds de la rivière (SEMEA).
Autoépuration : capacité d’un milieu à se nettoyer par lui-même, sans intervention humaine, notamment en ce qui concerne les polluants d’origine organique (SEMEA).
Aval : par rapport à un point considéré, partie d’un cours d’eau comprise entre ce point et l’embouchure ou le confluent.
Avicole : qui concerne les oiseaux.
Banquette : apport sédimentaire ou granulométrique (cailloux de tailles variables) déposé dans le lit mineur, en pied de berge d’un cours d’eau élargi et/ou rectifié afin de le faire méandrer et de redynamiser le cours d’eau (SEMEA).
Barrage : obstacle artificiel au moyen duquel on crée une retenue d’eau, généralement en coupant un cours d’eau.
Bassin versant : unité géographique naturelle recevant les précipitations qui alimentent un cours d’eau.
Berge : talus naturel, bordant le lit d’un cours d’eau.
Bief : canal qui sert à conduire les eaux à la roue d’un moulin. Secteur d’un cours d’eau compris entre deux chutes ou deux rapides successifs.
Biodiversité : diversité des espèces vivantes et de leurs caractères génétiques.
Biotope : site où vit ordinairement une espèce.
Buse, busage : élément de conduite qui assure l’écoulement et l’évacuation d’un fluide.
Complexe hydraulique : un complexe hydraulique est composé de divers ouvrages remplissant une fonction spécifique mais servant à un usage en particulier. Par exemple, un moulin est un complexe hydraulique puisque les divers ouvrages (canal usinier, canal de décharge, seuils, vannes, batardeaux, bajoyers, roue) qui le composent sont nécessaires à son fonctionnement (SEMEA).
Confluence / Confluent : lieu de réunion de cours d’eau, de glaciers ou de courants marins.
Continuité écologique / continuité piscicole et sédimentaire : pour les milieux aquatiques, elle se définit par la circulation des espèces et le bon déroulement du transport des sédiments. Elle a une dimension amont-aval, impactée par les ouvrages transversaux comme les seuils et barrages, et une dimension latérale, impactée par les ouvrages longitudinaux comme les digues et les protections de berges (Circulaire du 25/01/10 relative à la mise en œuvre d’un plan d’actions pour la restauration de la continuité écologique des cours d’eau).
Crue : élévation du niveau d’un cours d’eau, résultant de la fonte des neiges ou des glaces ou de pluies abondantes.
Curage : pratique d’entretien qui consiste à retirer mécaniquement ou manuellement des sédiments dans la rivière. Cette pratique est aujourd’hui largement encadrée par la loi car elle peut être responsable de l’aggravation des inondations, notamment à l’aval, ainsi que de la perturbation voire de la destruction de milieux aquatiques (SEMEA).
Cycle de l’eau : le cycle de l’eau (ou cycle hydrologique) est un phénomène naturel qui représente le parcours entre les grands réservoirs d’eau liquide, solide ou de vapeur d’eau sur Terre : les océans, l’atmosphère, les lacs, les cours d’eau, les nappes d’eaux souterraines et les glaciers. Le « moteur » de ce cycle est l’énergie solaire qui, en favorisant l’évaporation de l’eau, entraîne tous les autres échanges.
La science qui étudie le cycle de l’eau est l’hydrologie. Elle peut se décomposer en hydrogéologie, hydrologie de surface, hydraulique urbaine, etc. (WIKIPEDIA).
Débit : quantité d’eau s’écoulant en une seconde en un point donné d’un cours d’eau, mesurée par le produit de la vitesse moyenne du courant (en m/s) par la section mouillée (en m2).
Décanteur : ouvrage implanté dans le lit mineur du cours d’eau permettant le dépôt des matières en suspension, des déchets et végétaux avant une entrée dans un busage afin d’éviter son colmatage (SEMEA).
Déclaration d’Intérêt Publique (DIG) : procédure instituée par la Loi sur l’eau qui permet à un maître d’ouvrage public d’entreprendre l’étude, l’exécution et l’exploitation de tous travaux, actions, ouvrages ou installations présentant un caractère d’intérêt général ou d’urgence, visant notamment l’aménagement et la gestion de l’eau sur les cours d’eau non domaniaux, parfois en cas de carence des propriétaires (http://www.gers.gouv.fr/).
Décrue : baisse du niveau des eaux après une crue ; mesure de cette baisse.
Digue : ouvrage continu sur une certaine longueur, destiné à contenir les eaux ou à protéger contre leurs effets, ou encore à guider leur écoulement. Les digues sont définies comme des ouvrages construits ou aménagés en vue de prévenir les inondations et les submersions. Les nouvelles dispositions sur les digues visent à permettre l’exécution de travaux d’entretien ou de restauration de digues en mauvais état ou détériorées que la personne publique (État, collectivité territoriale ou EPCI) ne peut, elle-même, réaliser faute de moyens humains ou financiers. Des périodes de transition ont été prévues pour permettre d’organiser au mieux le transfert de gestion entre l’ancien et le nouveau gestionnaire et pour préciser les modalités d’organisation si l’ancien poursuit son action (https://www.editions-legislatives.fr/competence-gemapi).
Échelle limnimétrique /échelle de crue : matériel permettant de mesurer une hauteur d’eau dans un cours d’eau, un bief, un canal, une écluse, un bassin, un plan d’eau, etc (SEMEA).
Écosystème : système formé par un environnement (biotope) et par l’ensemble des espèces (biocénose) qui y vivent, s’y nourrissent et s’y reproduisent.
Écoulement : fait de s’écouler, en parlant d’un fluide, d’une rivière, etc. ; mouvement d’un fluide qui s’écoule.
Écrêtage de crue : technique qui consiste à atténuer le pic de crue par la création notamment de bassin de stockages temporaires des eaux circulant dans le réseau hydrographique ou des eaux de ruissellement (SEMEA).
Embâcle : obstruction complète du lit d’un cours d’eau, d’un détroit, par amoncellement anormal de glace flottante ou de débris divers.
Endémique : se dit des espèces vivantes propres à un territoire bien délimité.
Enjeu : personnes, biens, systèmes ou autres éléments présents dans les zones de risque et qui sont ainsi soumis à des pertes potentielles (http://www.irma-grenoble.com).
Enrochement : ensemble de gros blocs de roche utilisés pour la protection des parties immergées des ouvrages d’art ou pour la construction de barrages.
Entretien : action de tenir, de conserver en bon état ; travaux, dépenses nécessaires pour y parvenir : Les communes sont chargées de l’entretien des chemins vicinaux.
Espèce exotique envahissante : il s’agit d’un taxon (espèce, sous-espèce, etc.) appartenant au règne du vivant (par exemple une espèce animale ou végétale), introduit par l’homme en dehors de son aire de répartition ou de dispersion naturelle, qui s’établit (reproduction sans intervention humaine) et qui étend son aire de distribution (avec en général une augmentation des effectifs des populations).
Les législations actuelles prennent également en considération les impacts sur la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes (compétition, parasitisme, hybridation etc.), l’économie (exploitation agricole, installation industrielle, élevage, etc.) ou la santé humaine (zoonose, maladie vectorielle, allergie, etc.). La Convention sur la diversité biologique définit une espèce exotique envahissante (EEE) (invasive) comme étant une espèce dont « l’introduction et/ou la propagation menace la diversité biologique ».
Cependant, toute « espèce » (en général il s’agit d’individus ou de population d’une espèce) introduite ne devient pas « exotique envahissante ». Plusieurs conditions environnementales ou intrinsèques à « l’espèce » doivent être réunies pour favoriser son invasion. Avec le temps, un équilibre peut s’opérer entre ces espèces et leurs nouveaux milieux de vie mais parfois ces nouveaux équilibres se font au détriment du maintien de la biodiversité native (cas des milieux insulaires par exemple) (https://inpn.mnhn.fr/programme/especes-exotiques-envahissantes).
Étagement : l’étagement résulte de la construction d’ouvrages hydrauliques en série sur un cours d’eau et qui ont pour conséquences de compartimenter la rivière et de créé une succession de bief étagés (comme dans le cas des canaux) dont les écoulements sont ralentis (SEMEA).
Étiage : abaissement exceptionnel du débit d’un cours d’eau. Le terme de « basses eaux » désigne un abaissement plus normal et plus fréquent.
Eutrophisation : enrichissement d’une eau en en sels minéraux (nitrates et phosphates, notamment), entraînant des déséquilibres écologiques tels que la prolifération de la végétation aquatique ou l’appauvrissement du milieu en oxygène. Ce processus, naturel, ou artificiel [dans ce cas, on parle aussi de dystrophisation], peut concerner les lacs, les étangs, certaines rivières et les eaux littorales peu profondes.
Évaporation : passage de l’eau de l’état liquide à l’état gazeux (vapeur d’eau). Transpiration des végétaux.
Fascine : fagot de branchages liés par des harts, en bois ou en fer, et employé dans les travaux du génie civil ou militaire.
Faucardage (=Faucardement) : action de faucher les végétaux aquatiques avec un faucard ou une faucardeuse.
Faune : ensemble des espèces animales vivant dans un espace géographique ou un habitat déterminé.
Flore : ensemble des espèces végétales indigènes ou subspontanées dans une région donnée, un milieu donné.
Fond de vallée (= talweg) : ligne joignant les points les plus bas d’une vallée.
Fossé : fosse creusée en long pour faciliter l’écoulement des eaux.
Génie végétal : ensemble des techniques utilisant les propriétés mécaniques et/ou biologiques des végétaux. Elles sont utilisées pour diverses raisons :
Grille : ouvrage métallique ou en béton armé, destiné à arrêter les détritus charriés par les eaux, et situé en amont d’une vanne ou à l’entrée d’une conduite.
Gouffre : cavité profonde et abrupte qui s’ouvre dans les régions calcaires, soit par dissolution, soit par effondrement de la voûte de cavités karstiques.
Herbiers : groupe de plantes aquatiques enracinées et densément présentes, vivant à faible profondeur et généralement ancrées dans le sable ou de la vase par des racines ou rhizomes. C’est aussi un habitat subaquatique (WIKIPEDIA).
Hydraulique douce : technique visant à réduire le ruissellement et l’érosion par la mise en place d’infrastructures vertes de type zones enherbées, fascines, fossés, noues, mares, haies, talus, boisement, etc. (SEMEA)
Hydrocarbure : composé formé uniquement de carbone et d’hydrogène.
Hydromorphe (sol) : se dit d’un sol dont l’évolution dépend du régime hydrique, marqué par un engorgement, au moins saisonnier, de certains horizons ou du profil entier, provoquant une privation d’oxygène.
Hydromorphologie : étude des processus physiques contrôlant le fonctionnement des cours d’eau et des formes qui en résultent. Ces paramètres influencent la biologie dans les cours d’eau (https://hydrobio-dce.irstea.fr). Elle étudie notamment l’évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique et les caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d’entretien et d’aménagement de ces rivières et fleuves (https://www.encyclo-ecolo.com/Hydromorphologie).
Hygrophile (plante) : plante qui a de l’affinité pour l’eau.
Imperméabilisation des sols : aménagement ou action conduisant le sol ne plus se laisser pénétrer, imprégner par l’eau (SEMEA).
Industrie minotière : usine où l’on transforme les grains de céréales, plus spécialement le blé, en farine.
Infiltration : phénomène de pénétration des eaux dans le sol, qui rejoignent une nappe aquifère à travers des roches perméables ou meubles.
Infrastructures vertes : ensemble des milieux naturels (haies, bois, bosquets, mares, cours d’eau, etc) plus ou moins connectés les uns aux autres et assurant diverses fonctions hydrauliques en freinant le ruissellement et en limitant l’érosion des sols et écologiques, notamment pour la biodiversité en permettant la circulation, le refuge, l’alimentation ou encore la reproduction des espèces (SEMEA).
Inondation : submersion des terrains avoisinant le lit mineur d’un cours d’eau ; eaux qui inondent.
Intercommunalités : désigne les différentes formes de coopération existant entre les communes. L’intercommunalité permet aux communes de se regrouper au sein d’un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) (https://www.interieur.gouv.fr).
Karst : massif calcaire dans lequel l’eau a creusé de nombreuses cavités. On parle de massifs ou de reliefs karstiques. On trouve dans les reliefs karstiques des formes géographiques bien particulières comme les dolines, les canyons ou encore les résurgences.
Laminage de crue : effet atténuateur exercé sur une crue, par stockage d’une section de contrôle (réservoir, élargissement ou rétrécissement de vallée).
Ligneux : qui est constitué de bois ou qui ressemble à du bois.
Lit majeur : plaine inondable occupée par les eaux seulement lors des crues.
Lit mineur : lit apparent, dit aussi ordinaire ou permanent, où s’écoulent les eaux d’un cours d’eau, en fond de vallée.
Lit perché : partie d’un cours d’eau déplacée, située en surplomb de son lit originel (SEMEA).
Mare : petite nappe d’eau dormante.
Matières en suspension : ensemble de particules de petite taille (< 0.45µm) en suspension dans l’eau. Elles peuvent être minérales ou organiques. Leur concentration peut colorer et/ou opacifier l’eau.
Milieu : ensemble des facteurs extérieurs qui agissent de façon permanente ou durable sur un animal, une plante, une biocénose et auxquels les organismes doivent être adaptés pour survivre et se perpétuer. Biotope, site où vit ordinairement une espèce.
Milieux aquatiques et humides : le milieu aquatique est caractérisé par des habitats (berges, fonds, courants), des populations végétales et animales et par la qualité physico-chimique de l’eau (température, nutriments, etc). Cet ensemble est fortement influencé par le climat, la géologie, l’ensoleillement et la végétation. Les lacs et les cours d’eau, mais également les zones inondables ou humides (marais et tourbières) constituent des écosystèmes aquatiques (http://www.lesagencesdeleau.fr/wp-content/uploads/2012/07/11-Fiche-milieux-aquatiques_web.pdf).
Minéralisation (des berges) : fait de protéger les berges à l’aide de matières minérales homogènes (enrochement, gabion, béton, palplanche, etc.) qui induit l’accélération des écoulements par diminution de la rugosité et la perte de diversité d’habitat pour la faune et la flore aquatiques (SEMEA).
Mouillères : partie de champ ou de pré habituellement humide.
Nappe alluviale : volume d’eau souterraine contenu dans des terrains alluviaux, en général libre et souvent en relation avec un cours d’eau (d’après BRGM).
Nappe phréatique : nappe aquifère, souterraine mais à faible profondeur (niveau phréatique), formée par l’infiltration des précipitations et alimentant des puits ou des sources.
Natura 2000 : ces sites sont désignés pour protéger un certain nombre d’habitats et d’espèces représentatifs de la biodiversité européenne. La liste précise de ces habitats et espèces est annexée à la directive européenne oiseaux et à la directive européenne habitats-faune-flore (https://www.natura2000.fr).
Noue : une noue est une sorte de fossé peu profond et large, végétalisé, qui recueille provisoirement de l’eau de ruissellement, soit pour l’évacuer via un trop-plein, soit pour l’évaporer ou pour l’infiltrer sur place permettant ainsi la reconstitution des nappes phréatiques. La noue se différencie du fossé par son profil plus évasé et moins profond. Elle permet de gérer les eaux pluviales d’une ZAC, d’un lotissement et pour traiter les zones imperméabilisées le long des bâtiments, d’une route, d’un parking. (http://www.biodiversite-positive.fr).
Plan Local d’Urbanisme (PLU) : document d’urbanisme communal (PLU) ou intercommunal (PLUi) qui détermine les conditions d’aménagement et d’utilisation des sols (http://outil2amenagement.cerema.fr/).
Platière : il s’agit d’une dalle de grès imperméable comprenant des vasques (points d’eau temporaires). Elle accumule la chaleur et permet le développement d’une faune et flore thermophile. Ces milieux sont typiques du Gâtinais.
Pédologie : étude scientifique des sols.
Phragmitaie (= roselière) : zone bordière des étangs, marais où les roseaux constituent l’essentiel de la végétation. Ces formations abritent nids et couvées de nombreux oiseaux des marais et assurent une forte épuration des eaux.
Physicochimique (paramètre) : ensemble des caractéristiques physiques et chimiques d’un phénomène (exemples : température, turbidité, conductivité, pH, etc.)
Phytoplancton : ensemble des organismes aquatiques chlorophylliens du plancton, les uns microscopiques, les autres de grande taille.
Phytosanitaire : relatif aux soins à donner aux végétaux.
Profil en long : profil qui permet de caractériser la pente du cours d’eau ou plus généralement le talweg d’écoulement. Cette pente tend à diminuer vers l’aval (profil concave), différents styles fluviaux se succédant d’amont vers l’aval (http://www.economie.eaufrance.fr).
Piscicole : qui concerne les poissons.
Pollution : dégradation de l’environnement par des substances (naturelles, chimiques ou radioactives), des déchets (ménagers ou industriels) ou des nuisances diverses (sonores, lumineuses, thermiques, biologiques, etc.). Bien qu’elle puisse avoir une origine entièrement naturelle (éruption volcanique, par exemple), elle est principalement liée aux activités humaines.
Profil en travers : profil latéral d’un cours d’eau, que ce soit de son lit majeur ou de son lit mineur, et qui permet de caractériser la pente des rives et berges, ou encore la profondeur du fond du cours d’eau (SEMEA).
Radier : partie d’une rivière sans profondeur sur laquelle l’eau coule rapidement.
Recharge des nappes : les aquifères sont alimentés et reconstituent leurs réserves principalement en automne et en hiver car la pluviométrie est plus abondante, l’évaporation faible, l’humidité des sols favorise l’infiltration, et les plantes consomment peu d’eau. En été, en revanche, ils n’accumulent plus d’eau mais peuvent contribuer à alimenter les cours d’eau (http://sigescen.brgm.fr/Notions-de-reservoir-aquifere-et-de-recharge-des-nappes.html).
Recalibrage : intervention sur une rivière consistant à reprendre en totalité le lit et les berges du cours d’eau dans l’objectif prioritaire d’augmenter la capacité hydraulique du tronçon. Cela implique l’accélération des flux et donc l’augmentation des risques de crues en aval. Il s’agit d’une intervention lourde modifiant profondément le profil en travers et le plus souvent le profil en long du cours d’eau, aboutissant à un milieu totalement modifié : suppression de la végétation des berges, destruction de l’habitat piscicole, etc. (d’après Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse).
Rectification : modification du tracé en plan du cours d’eau (raccourcissement d’une portion de cours d’eau sinueux ou méandriforme) permettant d’accroître sa capacité d’évacuation par augmentation de la vitesse du courant (http://www.glossaire-eau.fr).
Remontée de nappe : si des éléments pluvieux exceptionnels surviennent et engendrent une recharge exceptionnelle, le niveau de la nappe peut atteindre la surface du sol. La zone non saturée (terrain perméable situé entre la surface et la zone saturée par l’eau de la nappe) est alors totalement envahie par l’eau lors de la montée du niveau de la nappe : c’est l’inondation par remontée de nappe.
On conçoit que plus la zone non saturée est mince, plus l’apparition d’un tel phénomène est probable (http://www.georisques.gouv.fr/dossiers/inondations/remontee_nappe).
Renard : développement progressif d’une fuite à travers un barrage ou une digue.
Répartiteur : dispositif permettant de répartir un flux de matière au cours du temps sur un même appareil, ou entre plusieurs appareils.
Repère de crue : marque indiquant les niveaux atteints par les plus hautes eaux connues (PHEC) dans une zone inondable. La matérialisation de tels évènements permet d’entretenir la mémoire du risque (SEMEA).
Réseau hydrographique : ensemble des rivières, cours d’eau, lacs, zones humides, milieux aquatiques, d’un même territoire, d’un même bassin versant (https://www.sevre-nantaise.com/lexique/reseau-hydrographique).
Ressource en eau : ensemble des eaux continentales (de surface et souterraines) et océaniques mobilisables pour satisfaire une demande (SEMEA).
Ripisylve : écosystème présent en bordure de cours d’eau caractérisé par une végétation abondante. Elle constitue une frontière entre deux types de milieux différents (cours d’eau et milieu secs). Les espèces présentes sont typiques de sols humides à frais. La végétation en place participe activement à l’équilibre écologique des cours d’eau en permettant la fixation des berges ou encore la filtration de l’eau ruisselée et/ou infiltrée (SEMEA).
Risque : on définit le risque comme les effets d’un aléa sur des biens ou des personnes vulnérables ; le danger est un état, le risque sa mesure (http://www.irma-grenoble.com).
Roselière (= phragmitaie) : zone bordière des étangs, marais où les roseaux constituent l’essentiel de la végétation. Ces formations abritent nids et couvées de nombreux oiseaux des marais et assurent une forte épuration des eaux.
Ruissellement : écoulement instantané et temporaire, diffus ou concentré, des eaux sur un versant à la suite d’une averse (ou de la fusion nivale).
Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) : c’est un dispositif de planification et de gestion de la ressource en eau et des milieux aquatiques à l’échelle d’une unité hydrographique cohérente (bassin versant, aquifère). Il fixe des objectifs généraux d’utilisation, de protection quantitative et qualitative de la ressource en eau.
Mais pas seulement… Depuis la LEMA, la portée juridique du SAGE est renforcée: les documents d’urbanisme – Scot et PLU – doivent être compatibles avec ses dispositions. Mais le règlement du SAGE est aussi désormais directement opposable aux tiers, publics ou privés, pour tout ce qui touche aux installations, ouvrages, travaux et activités définis dans la nomenclature eau (http://www.sage-beauce.fr/).
Section de contrôle : tronçon de cours d’eau autorisant le passage d’un débit limité au-delà duquel des débordements sont observés à l’amont (SEMEA).
Sédiments : en géologie, dépôt laissé par l’eau ou le vent.
Service écologique (= services écosystémique) : les services écosystémiques sont les multiples avantages que la nature apporte à la société. Ils rendent la vie humaine possible, par exemple en fournissant des aliments nutritifs et de l’eau propre, en régulant les maladies et le climat, en contribuant à la pollinisation des cultures et à la formation des sols et en fournissant des avantages récréatifs, culturels et spirituels. Les écosystèmes fournissent quatre types de services au monde :
Leur valeur est estimée à 125 mille milliards d’USD (http://www.fao.org/ecosystem-services-biodiversity/fr/).
Seuil : partie peu profonde dans le lit d’un cours d’eau, située entre deux secteurs plus profonds, les mouilles (Larousse). Petit barrage construit en travers du lit mineur d’un cours d’eau afin de retenir, partiellement ou en totalité, les écoulements et de faire monter la ligne d’eau (SEMEA).
Source : eau sortant naturellement du sol. Cette eau ou cette issue considérée comme donnant naissance à un cours d’eau : Remonter une rivière jusqu’à sa source.
Systèmes d’endiguement : les systèmes d’endiguement consistent en la réalisation de digues qui permettent de protéger une zone exposée au risque d’inondation ou de submersion marine. Ces ouvrages sont définis par la commune ou l’EPCI eu égard au niveau de protection retenu. Ils doivent être autorisés par le préfet (via une autorisation environnementale) après étude de danger. Afin de faciliter la régularisation des digues édifiées avant 2015, un calendrier progressif ainsi que des procédures simplifiées de régularisation ont été prévus (https://www.editions-legislatives.fr/competence-gemapi).
Talweg (= fond de vallée) : ligne joignant les points les plus bas d’une vallée.
Têtard (arbre) : arbre étêté à une certaine hauteur pour l’exploitation des brins qui se développent sur la section (saules, ormes, mûriers).
Trame verte et bleue : la Trame Verte et Bleue est un réseau formé de continuités écologiques terrestres et aquatiques identifiées par les schémas régionaux de cohérence écologique ainsi que par les documents de planification de l’Etat, des collectivités territoriales et de leurs groupements.
La Trame Verte et Bleue contribue à l’amélioration de l’état de conservation des habitats naturels et des espèces et au bon état écologique des masses d’eau. Elle s’applique à l’ensemble du territoire national à l’exception du milieu marin (http://www.trameverteetbleue.fr).
Vanne : dispositif mobile utilisé dans les barrages, les usines hydroélectriques, les écluses, etc., susceptible d’être manœuvré en charge et permettant à volonté d’intercepter ou de laisser libre le passage de l’eau.
Vulnérabilité : au sens le plus large, exprime le niveau de conséquences prévisibles d’un phénomène naturel sur les enjeux (http://www.irma-grenoble.com/).
Zone de rejet végétalisée : exutoire de canalisation d’eau (pluviales, drainage, assainissement) disposant d’une végétation adaptée (de type roselière par exemple) pour freiner les écoulements, filtrer les matières en suspensions dans le but d’améliorer la qualité de l’eau (SEMEA).
Zone d’expansion des crues : les champs ou zones d’expansion des crues sont des zones subissant des inondations naturelles. Elles font toujours partie, par définition, du lit majeur d’un cours d’eau délimité dans l’atlas des zones inondables. Elles correspondent en général à des secteurs très peu urbanisés (https://www.georisques.gouv.fr/glossaire/champ-dexpansion-des-crues-0).
Zone non humide à sol hydromorphe : zone dont les caractéristiques ne répondent pas à la définition d’une zone humide au sens règlementaire mais dans laquelle le sol présente des traces d’hydromorphie suggérant la présence occasionnelle d’eau dans le sol.
Zone humide : selon le code de l’environnement, les zones humides sont des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année » (Art. L.211-1) (http://www.zones-humides.org/node/65297).
Zone inondable : zone susceptible d’être naturellement envahie par l’eau lors des crues importantes d’une rivière (https://www.georisques.gouv.fr/).
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