Syndicat mixte des bassins versants de la rivière Ecole,
du ru de la Mare-aux-Evées et de leurs Affluents

La qualité de l’eau : fondement des actions du SEMEA

La qualité de l’eau est une notion règlementaire fixant des objectifs environnementaux à atteindre pour préserver la ressource en eau en termes de qualité et de quantité. Elle permet également de définir l’état de dégradation d’un milieu aquatique.

Au-delà de la définition règlementaire, il s’agit d’un élément primordial dans les dynamiques naturelles dont les activités humaines sont dépendantes. En effet, elle conditionne bien des secteurs : agriculture, alimentation en eau potable, activités de loisir (pêche, sports nautiques…), production d’électricité, la santé, etc.

Pour le SEMEA, il s’agit d’un objectif majeur, tout aussi important que la protection et la prévention face aux inondations. Dans ce but, il est amené à mettre en œuvre diverses actions telles que la restauration de cours d’eau, l’effacement d’ouvrages en opposition sur un cours d’eau, l’entretien des milieux aquatiques et humides, la communication et bien d’autres.

 

Qu’est-ce que la qualité de l’eau ?

La qualité de l’eau fait référence à un objectif de bon état à atteindre sur des masses d’eau (cours d’eau, lacs, fleuves, portions de rivières…).  Le bon état est évalué en fonction de deux critères :

  • l’état chimique relatif aux particules polluantes décelées, telles que les hydrocarbures ainsi que leur concentration dans le milieu (concentration létale…) ;
  • l’état écologique relatif aux éléments conditionnant les cycles faune/flore aquatiques. On retrouvera des paramètres biologiques (diversité faunistique et floristique : phytoplancton, larves d’insectes, poissons…), physico-chimiques (oxygénation de l’eau, température…) et hydromorphologique (forme du lit, type d’écoulement de l’eau…).

Ces critères sont ensuite définis en classes (très bon, bon, moyen, médiocre, mauvais). Comme l’illustre la figure 1, en fonction du résultat obtenu, la masse d’eau étudiée peut-être classée en Bon État.

Méthode de définition de la notion de bon état d’une masse d’eau (SDAGE).

 

Le tableau ci-dessous aborde l’état des masses d’eau présentes dans les bassins versants de la rivière École et du ru de la Mare-aux-Évées. Le critère le plus bas conditionne l’état final de la masse d’eau.

Qualité des masses d’eau présentes sur le territoire du SEMEA (École, ru d’Auvernaux-Moulignon et ru de la Mare-aux-Évées).

 

Historique règlementaire

La qualité de l’eau est une notion découlant d’une succession de textes règlementaires français et communautaires.

Deux éléments en particulier servent de référence compte tenu de leur orientations structurantes sur la gestion et la préservation de la ressource en eau : la Directive Cadre sur l’Eau (DCE/2000…) directive européenne dont découle la Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques (LEMA de 2006). Ces éléments ont fait apparaître :

  • la police de l’eau ;
  • l’ONEMA, aujourd’hui Office Français de la Biodiversité (2020) ;
  • des objectifs environnementaux utilisés comme référence à l’échelle européenne sur la qualité écologique et chimique des eaux de surface et souterraines ;
  • la définition d’une unité d’évaluation de ces derniers : les masses d’eau.

 

La mise en application sur le territoire

N’importe qu’elle perturbation réalisée sur une masse d’eau impactera de manière négative sa qualité de l’eau. Elles se regroupent en deux catégories :

  • les perturbations des services écosystémiques des milieux naturels par la modification de la dynamique initiale du milieu ;
  • les pollutions.

Pour atteindre les objectifs de bon état fixés, il est nécessaire de cesser les dégradations en cours et mettre en place des actions de restauration et de préservation du fonctionnement naturel des écosystèmes. De fait, certaines actions sont à écarter :

  • modification fortes des lits mineurs et majeurs : enrochement, bétonisation/imperméabilisation, rectification et curage… ;
  • modification des dynamiques naturelles : rupture de la continuité écologique, remblaiement de zone humide ;
  • pollutions : rejets dans le milieu naturel (industries…) ;
  • etc…

A l’inverse, des actions en génie végétal (plantation de fascine, réimplantation de ripisylve, reméandrage de cours d’eau, zone de rejet végétalisée,) et de préservation sont à concrétiser. Elles permettent le rétablissement des services écologiques primordiaux comme la filtration de l’eau, la régulation des crues, le maintien d’une biodiversité riche ou encore l’attrait paysager.

 

Pour en savoir plus :

 

Rédactrice : Julie PICHOT

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La rivière École s'écoulant dans l'espace naturel sensible de Saint-Sauveur-sur-Ecole. Cette zones humide remplit son rôle d'épuration de l'eau (©SEMEA, 2020).

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